Le territoire est une notion polysémique, multiscalaire et plastique. Reste que, en langue française et dans son usage le plus courant, on en retient souvent une acception juridico-administrative. Le territoire, au singulier, renvoie à la partie de l’espace géographique délimité et approprié par un État et sa population (Verpeaux, 2008) – c’est, grosso modo, l’étendue sur laquelle l’autorité politique publique exerce son pouvoir et sa souveraineté. Il correspond, dans cette acception restreinte, à l’échelle géographique la plus grande du niveau national et évoque volontiers l’ancrage, l’enracinement, l’identité voire le figement. En effet, le territoire, en géographie, a d’abord été mobilisé comme un point d’ancrage où « s’enracinent les valeurs et se conforte l’identité d’une communauté » (voir Bonnemaison, 1981 ; Bonnemaison et al., 1999).

Or les territoires humains ne se construisent pas uniquement à partir d’un cadre de vie précis, d’habitus socio-spatiaux ou culturels rigides, et encore moins de limites fixes et claires. Dans une société devenue mobile, l’individu n’est plus rattaché uniquement à son lieu de résidence mais à l’ensemble des lieux avec lesquels il est en rapport. Le concept de territoire s’est donc étendu et étoffé au carrefour de mobilités individuelles ou collectives toujours plus intenses. Qu’elles soient professionnelles, touristiques, résidentielles ou de loisir, les mobilités bousculent les attributs classiques du territoire à un triple niveau. D’abord, les lieux de vie des êtres humains se sont de plus en plus diversifiés et distendus sous l’effet de l’expansion de la vitesse, de la cybernétique et des réseaux et modes de transport plus efficients et toujours plus interconnectés entre eux. Ensuite, les trajectoires mobilitaires humaines rendent désormais compte d’attachements à des espaces de vie divers qu’ils soient quotidiens, éphémères ou temporaires, en formant une toile en réseau, une carte de mobilité personnelle comme embarquée sur soi à chaque déplacement. Sur un registre plus identitaire de construction de soi, les mobilités laissent dans leur sillage une mémoire territoriale hiérarchisée où culminent des haut-lieux dessinés par la fréquentation et les préférences des individus. En sorte que l’appropriation ou l’enracinement apparaît de plus en plus multisitué dessinant autant de territoires de vie micro- voire macroscopiques. Ce qui a fait dire à certains que la production territoriale serait aujourd’hui l’apanage des êtres humains « (hyper)mobiles » (Mbembé, 2005).

Ce que les mobilités font au(x) territoire(s)

Puisque la mobilité comme processus d’individuation (Rémy, 1996) remet en cause nos relations au temps et à l’espace, elle impose aux géographes un réajustement épistémique. À mobilités nouvelles, instrumentation nouvelle. La mobilité accrue, en élargissant le champ de nos expériences sociales et spatiales (Di Méo, 2004), a permis de proposer l’idée de « territoire circulatoire » (voir Tarrius 2005). Ce concept entérine les changements opérés par une mobilité devenue omniprésent dans la condition géographique des êtres humains – être d’ici ou de là – ainsi que les rapports qu’ils nouent entre eux sur des espaces communs ou copartagés. De sorte que l’ordre des sédentarités n’est plus essentiel à la manifestation du territoire : exit le marquage le plus usuel entre autochtone et étranger. En somme, nous serions en même temps tous ethniques et tous autochtones de moments et de lieux, donnés à voir et à vivre en même temps (Tarrius, 2005). À cet effet on parlerait aussi de « territoires transnationaux » (Faret, 2003) qui tiennent de l’accumulation d’un savoir-faire migratoire et de sa reformulation constante dans le temps entre territoire d’origine et territoire d’accueil sans jamais préjuger de leurs limites spatiales.

D’autres auteur.e.s insistent sur la diversité des territoires de rattachement auxquels les acteurs hypermobiles se réfèrent aujourd’hui – on pourrait parler de « multiterritorialité » exprimée dans la possibilité donnée par le déplacement de faire l’expérience simultanée de différents territoires. Ce postulat permet de replacer les liens entre territoires et mobilités moins dans la proximité spatiale et l’environnement immédiat des individus que dans la connexité des réseaux de transport et de communication (Couturier, 2014). Ainsi les territoires, sous l’effet des mobilités, fonctionneraient en réseau au point de se confondre avec eux (Painter, 2009). Les mobilités humaines, en dessinant par leur va-et-vient des appartenances territoriales réticulaires (Lévy, 2000), feraient le lit de l’« hyperspatialité » (Lussault, 2017). La systématisation des liens entre l’accessibilité mobilitaire, cette capacité à rejoindre les territoires en question, l’affirmation de la présence de l’individu ici ou là et la connexion simultanée à d’autres espaces – tel que le cyberespace – brouillent la carte territoriale. Les territoires se seraient ainsi « archipellisés » sous l’effet de mobilités traduisant une complexité des lieux et des liens que chaque individu noue avec les espaces qu’il pratique ou parcourt (Pucci, 2010).

« Le territoire est mort… vive les territoires » : la trajectoire d’un concept mobile

L’annonce de « la mort des territoires » tels qu’ils avaient été fixés, codifiés et représentés aux XIXe et XXe siècles (Lévy, 1993 ; Badie, 1995 ; Castells, 1996 ; Ohmae, 1996 ; Veltz, 1996 ; Virilio, 1997) a été l’occasion d’un réajustement épistémique du mot « territoire » (Antheaume, Giraut, 2005). D’aucuns ont ainsi opposé à l’unicité supposée du territoire des États-nations une pluralité de territoires vécus. Subsumée en un aphorisme resté célèbre « Le territoire est mort. Vive les territoires ! » (Antheaume et Giraut (dir.), 2005), le mot a surtout été investi à nouveaux frais en lien avec les mobilités contemporaines pour évoquer la multiplicité des territoires d’attachement et d’ancrage concrets et/ou symboliques pluriels (Duchêne-Lacroix et Maeder 2013). Dès lors que le territoire est pensé comme un espace investi par les signes culturels d’une société, un « espace informé par la sémiosphère » selon une formule qui a fait date (Raffestin, 1986), les mobilités peuvent être étudiées à des échelles territoriales à taille humaine. En sorte que le territoire n’est plus étudié comme un univers clos mais comme espace de médiation (Berthelot et Hirschhorn, 1996). Sur le modèle des éthologues du siècle dernier (Uexküll, 1934 ; Buytendijk, 1954) ou de leurs aînés (Dardel, 1952 ; Frémont, 1974 ; 1976 Tuan, 1977 ; Bailly et Scariati, 1990 ; Gregory, 1994), les géographes ont abandonné la vision organique des territoires du politique ou de l’action publique (Aubelle, 2020) pour poser davantage leur regard sur les usages, l’espace vécu et les manières dont les habitants font avec les territoires qu’ils se plaisent à parcourir, sillonner, visiter, pratiquer, aimer, éviter ou contourner. Il n’existe pas un mais des territoires diversement construits par les représentations que se font les acteurs de leurs espaces de vie. La notion d’ « idéologie territoriale » proposée par G. Di Meo (1996) tente ainsi de condenser ces aspects sensibles des territorialités humaines tantôt repliées sur elles-mêmes, tantôt tournées l’Autre rencontré au gré des déplacements. Avec cette idée forte que, à l’image des territorialités animales – qui ne correspondent pas à une portion bien délimitée de terre mais à une étendue mobile et élastique dans le tracé est variable selon les déplacements, les saisons, les heures, les activités et les dangers (voir Paquot, 2011) – les territoires humains ne sont pas immobiles. Des travaux plus récents mobilisent, dans cette veine ethnographique, les concepts de l’affect et de l’émotion et proposent des visions alternatives des territoires qui valorisent le temporaire et le fluide (voir Cattan, 2022) : les mobilités démultiplient les territoires qu’une personne considère comme siens et où elle se sent à l’aise. Ainsi aussi des « territoires mobiles » que dessinent une pratique sportive telle que la marche, étudiée en Guadeloupe par Jérôme Pruneau et Danielle Agnès (2007). Dans cet univers relationnel, la marche agirait comme un médiateur entre la construction de territoires investis et l’organisation des interactions sociales, préfigurant une interprétation symbolique en termes de lien entre territoire insulaire et identité collective (voir Agnès et Pruneau, 2007).

Un constat s’impose : les géographes prennent aujourd’hui en compte la « complexification des configurations territoriales » (Cortes et Pesche, 2013) à une échelle locale, (infra)nationale voire internationale en lien avec les mobilités contemporaines. Le renversement de la forme-limite du territoire a fait naître une « forme-flux » (Kaufmann, 2005) qui, comme un liquide, en référence à la « modernité » de même épithète qu’a décrite le sociologue Zygmunt Baumann, décrirait un mouvement fluide (Mincke et Montulet, 2019). De nouveaux modes de territorialisation se dégagent de ces formes de mobilités atypiques ou hybrides : grandes mobilités liées au travail, bi-résidence, mobilités temporaires ou saisonnières (Drevon et Kaufmann, 2022). Elles favorisent ainsi une diversification de l’habiter sous une forme nouvelle, aussi dite « polytopique » (Stock, 2006). D’autres parlent de « multilocalité » (Duchêne-Lacroix, Maeder, 2013) pour qualifier l’éclatement durable en plusieurs territoires d’interactions de la vie quotidienne d’une personne ou d’un groupe de personnes. Resterait à évoquer dans ce cadre épistémique avec quelle force les mobilités dessinent de nouveaux liens et de nouvelles solidarités dites interterritoriales – ou inter-territorialité selon Vanier (2005). Les migrations alternantes ou les déplacements professionnels à grande distance et à fréquence hebdomadaire, instaurent une sorte de mitoyenneté entre des territoires pourtant distants de centaines de kilomètres les uns des autres – et par ricochet, transcrivent l’effondrement de la relation logique et unitaire entre espace et temps (Ollivro, 2000). Les notions de translocalité (Appadurai, 1995) et de transterritoire (Cattan, 2012) viennent décrire cet entre-deux territorial créé à la fois par les populations locales et les populations mobiles, un lieu où se mêlent les transactions économiques et les relations affectives. L’hypothèse de plus en plus avancée est celle d’un homo geographicus construisant et reconstruisant des relations de proximité dans la réalisation des opportunités offertes par la mobilité dans la perspective d’un processus générateur d’identification territoriale (Fourny, Cailly, Dodier, Chardonnel, Bailleul, et a 2011). Au point qu’on puisse « habiter la mobilité » (Frétigny, 2011) lors de longs voyages en train par exemple.

Des territoires qui restent façonnés par les mobilités

Pour autant, les territoires, dans leur version classique, c’est-à-dire bien souvent confondus avec les collectivités territoriales (Région, département, commune) voire d’autres structures administratives (métropoles, intercommunalité, zones de redynamisation urbaine…) ont la peau dure et continuent d’être un support privilégié pour étudier les disparités et clivages que dessinent les mobilités inégales – et qui parfois aggravent les inégalités socio-spatiales – entre territoires émetteurs et territoires récepteurs. Ces territoires « cadres » et préfabriqués par l’administration française restent une catégorie ad hoc pour observer, à une échelle nationale plus ou moins fine, leur rôle de courroie de transmission dans les trajectoires mobilitaires. La capacité des individus à se construire, à s’identifier à, à se déplacer dans ou à atteindre les territoires est, d’entrée de jeu, inégalitaire. Car si une grande part de la population mondiale est aujourd’hui mobile, une autre, plus discrète, reste percluse, enfermée dans des territoires qui sont autant de pièges à la mobilité et d’assignation à résidence. L’enfermement territorial par l’immobilité, choisie ou subie, sont de plus en plus étudiés en ce sens (Madoré, 2012 ; Michalon, 2012 ; Tratnjek, 2011). La mobilité est alors lue comme une « compétence » (Ripoll et Veschambre, 2005) qui permet un changement de « condition » ou de « situation » géographique et sociale. Et tous n’ont pas, pour des raisons diverses, la capacité à changer de territoire. Ainsi des territoires ruraux français, ceux des communes dites (très) peu denses (INSEE, 2020) où la fracture territoriale se transforme parfois en « cassure » (Hernja et Mergier, 2020). C’est dans ces bourgs ou villages rurbains ou périurbanisés qu’apparaissent des formes mobilitaires extrêmes où se côtoient sous-mobilité (ou « enfermement » de certaines personnes âgées ou de populations précaires) et hypermobilité quotidienne, incarnée dans la figure du navetteur (Couturier, 2014) à mi-chemin entre ancrage résidentiel rural et pratiques urbaines quotidienne (par son lieu d’activité de professionnelles et de loisirs ou de sociabilités).

Les mobilités infranationales reconfigurent les territoires au sein desquels agissent parfois, par la circulation accrue des femmes et des hommes, des transferts de connaissances et de savoir-faire. À titre d’exemple, les travailleurs agricoles issus de la région de l’Aït Sali au Saïss marocain et qui vont travailler loin de leur lieu de vie initial de façon saisonnière ou permanente, apportent dans leurs bagages une agriculture productiviste bien différente de celle pratiquée par les générations précédentes. En travaillant dans l’arrière-pays rural de villes comme celui d’Agadir où l’agriculture sous serre destinée à l’exportation se développe, ils contribuent à faire évoluer les territoires et communes rurales régionales (Bossenbroek et al., 2015). On pourrait évoquer aussi les effets de transferts de capitaux liés aux rémittences qui modifient les territoires de départ. Ainsi du cas albanais où des travailleurs s’expatrient et envoient une part importante de l’argent qu’ils perçoivent à leur famille, permettant notamment d’améliorer la qualité de l’habitat des membres restés sur place, ou de stimuler l’investissement dans l’éducation de « ceux restés au pays » (Duval, 2010).

Les caractéristiques intrinsèques des territoires, celui d’où l’on part et celui où l’on souhaiterait arriver, génèrent différentes mobilités en influençant leur direction et en modifiant leur destination. Plus généralement, le choix du « point de chute » territorial est aussi motivé par les représentations accolées – aménités réelles ou supposées – aux territoires d’accueil : travail, soins, éducation, soleil. Il reflète en creux des bifurcations de trajectoires biographiques en restant indexées sur l’âge et le parcours de vie des mobiles : la mobilité résidentielle est ainsi créatrice de nouvelles pratiques et est motivée par des choix ou des impératifs divers. L’analyse des mobilités résidentielles des femmes à la retraite françaises révèle que les rapports sociaux de sexe sont prégnants dans les modalités de choix résidentiel et que les caractéristiques de la ville, en plus de celles du bord de mer, sont largement structurantes dans le choix de résidence (Bigo, 2017 ; Bringé et Nowik, 2016).

Les mobilités supposent aussi de lourdes infrastructures de transport qui génèrent parfois des conflits d’usage ou des problèmes de gouvernance dans les territoires d’accueil – d’autant plus encore lorsque les mailles territoriales se superposent. C’est le cas en Belgique où le projet d’implanter un Réseau Express Régional (RER) de, vers, dans et autour de Bruxelles se profile pour désengorger la métropole du tout-automobile, suscite des jeux de pouvoir complexes entre l’échelon communal (qui gère la voirie, le stationnement et développe un plan de mobilité), régional (qui est compétent en matière de transport public) et fédéral (qui pilote la Société des chemins de fer belges) qui sont autant d’espaces de rivalités autour des compétences territoriales dévolues à chacun (Damay, 2013).

Territoires en mouvement ou territoires immobiles. Dépasser un clivage

Le fait que la notion de territoire ne se limite pas à un registre politico-administratif, et n’implique pas une adéquation entre les pratiques (échelles des déplacements) et le cadre de vie quotidien de la population, questionne la viabilité d’anciens dualismes géographiques entre sédentarité et nomadisme, fluidité et enracinement, identité réifiée ou cosmopolitisme. Malgré la mobilité des êtres humains et la mondialisation des enjeux socio-économiques, il faut encore être et se sentir de quelque part pour agir et être reconnu (Tizon, 1996). En 1952, Jean Gottmann mettait déjà au cœur sa démarche exploratoire le concept d’iconographie pour expliquer la résistance au mouvement ou à la mobilité. Il y voyait là un ensemble de symboles immatériels ou de représentations collectives qui entretenait, selon lui, l’identité d’un groupe national et les confortait dans un sentiment copartagé d’appartenance à un même territoire politique en participant du même coup au cloisonnement du monde. Aujourd’hui, les êtres humains recherchent parfois avec angoisse, des territoires de proximité, des lieux appropriés, des espaces identifiés, d’autant qu’ils sont soumis à une très grande mobilité (Frémont, 2007). En ce sens, l’ancrage et la mobilité ne sont pas que deux adversaires en duel. L’ancrage peut être pour certaines personnes le point de référence à partir duquel des explorations extérieures se font. Pour d’autres, au contraire, le fait d’être de plusieurs lieux, de se sentir devenir soi-même en changeant d’espace peut constituer l’élément fondateur qui leur permet de s’investir en un lieu même provisoirement (Rémy, 1996). Les individus les plus mobiles réalisent en fin de compte, à travers leur hypermobilité, des formes souvent exacerbées de l’ancrage. Comme le souligne Vincent Kaufmann (2008), les moyens de transport toujours plus rapides, divers et nombreux, ne sont pas nécessairement et uniquement le signe d’une hypermobilité croissante, mais au contraire, ils sont un moyen de préserver et d’entretenir – non sans contraintes, par ailleurs – différentes formes d’ancrages, fonctionnels ou familiaux, cognitifs ou affectifs… (voir Feildel et Martouzet 2012). Quoi qu’il en soit, les mobilités contemporaines participent à une refonte territoriale engendrant de nouveaux liens, imaginaires et rapports vécus, réels, concrets ou rêvés entre l’individu, toujours plus mobile, et ses territoires de vie ou de passage, toujours plus mouvants. Les travaux contemporains invitent ainsi à scruter la mobilité, et son corollaire l’ancrage, de façon conjointe dans leur rapport aux territoires, comme un entre-deux plus qu’un antagonisme indépassable.

[1] Le débat a concerné, plus largement, les géographes anglophones et les sciences sociales et humaines du monde entier.

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Juillet 2023

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